[:fr]Avec les générations y puis z, ce thème est sur tous les journaux et dans toutes les bouches. Alors au lieu d’apporter ma touche au sujet de l’ergonomie des bureaux, de l’impact des plantes vertes et de la luminothérapie sur le bien être au travail… je me suis demandée pourquoi un tel engouement pour cette thématique ?
Notre société est tournée vers le bonheur… quel être humain ne l’est pas d’ailleurs ? Saviez-vous d’ailleurs que 75% des salariés français se disent « heureux au travail » (enquête ifop avril 16). Ce chiffre est même en augmentation ! Et c’est tant mieux, car je ne souhaiterais pas revenir à l’époque de travail /famille /patrie où le devoir est la valeur suprême.
Mais quel est le sens que l’on donne au travail aujourd’hui ? On imagine que la première question à ce sujet concerne le « combien tu gagnes ? » plutôt que le « qu’est-ce que tu fais ?». Alors le bonheur au travail se résume t’il au montant du chèque à la fin du mois ? NON ! Comme le montre de nombreuses études, les premières raisons de bien-être au travail, c’est une équipe soudée et dynamique au sein de laquelle un collaborateur peut laisser exprimer ses compétences. (étude OpinionWay avril 2016).
Bref, la qualité du cadre de travail (la plante verte) ou le niveau de rémunération ne font pas le bonheur de vos salariés ; ils y contribuent très certainement, mais pas autant que votre ambition collective. Avec les révolutions industrielles et le Taylorisme, la taille des entreprises a augmenté, les salariés se sont spécialisés, le travail est devenu une marchandise… et on a perdu de vue l’essentiel : la place de chacun au sein d’un collectif.
Pourquoi va-t-on travailler ?! Le sens premier du travail c’est la contribution et il me semble que c’est elle précisément qui donne du bonheur.
Ainsi les start-up et les PME, ont la côte sur le « marché du travail ». En effet, le dirigeant transmet une culture à son entreprise et attribue un rôle à chacun pour l’atteindre. Il ou elle pose le cadre puis encourage les initiatives, libère les énergies… tout en rappelant leurs responsabilités aux membres de l’équipe. C’est également son rôle de fêter les succès collectifs et de valoriser les individus qui y ont le plus fortement contribué. Dans une entreprise à taille humaine, il est donc très facile de mesurer l’impact de ses actions et toucher du doigt la valeur de sa contribution.
Chaque entreprise entretien sa propre culture : ses valeurs, ses objectifs, ses rituels, son rythme… Le collaborateur est donc également responsable de son bonheur en choisissant de manière réfléchie l’entreprise ou le projet dans lequel il s’inscrit. J’adore le premier sens du terme « collaborateur », il désigne une « personne qui travaille avec quelqu’un d’autre à une entreprise commune ». Incluant aussi bien l’associé, le salarié, le partenaire, ou le freelance… il autorise à penser la collaboration sous d’autres formes que celles classiques qui opposent patrons et salariés.
Et c’est une bonne nouvelle. D’autant plus que la recherche d’un épanouissement personnel par le travail, mène vers de meilleurs résultats collectifs. Je crois que les organisations à taille humaine, grâce à la dimension de partage et leur souplesse, sont les plus aptes à donner ce sens au travail de leurs collaborateurs. En ce début d’année, c’est le vœu que je fais pour vos entreprises et notre société afin de forger les modèles de demain !
Claire VINCHON
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Spécialiste du recrutement à taille humaine pour les start-up et PME
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